les harkis
LES HARKIS PROPREMENT DIT SONT LES MEMBRES DES HARKAS
Mises en place dès le début de la guerre d’Algérie, les harkas sont des formations très mobiles (harka signifie mouvement) d’abord employées localement pour défendre les familles et les villages, puis constituées en commando offensif sous la responsabilité d’un officier.
Les harkis sont recrutés par contrat d’un mois renouvelable et bien qu’affectés à des tâches militaires, ils ont un statut civil. Ce qui a fait dire au Bachaga Boualam : " Il fallait aimer beaucoup la France pour accepter d’engager sa famille sur un contrat d’un mois, révocable sans préavis par mesure indsciplinaire, et avec préavis de huit jours pour inaptitude physique, le tout pour… 750 francs, salaire du courage… et de la fidélité. Le harki devait avoir la France bien accrochée au cœur pour laisser assimiler sa blessure de guerre à un accident de travail. " .
Pour mémoire, les harkis et les autres supplétifs obtiendront le statut d’anciens combattants au regard du droit français par une loi du 9 décembre1974.
Les harkis et les anciens harkis représentent environ 70 000 personnes à la fin de la guerre d’Algérie.
LES CIVILS, AGENTS DE L’ETAT OU ANCIENS COMBATTANTS
Les élus locaux, les fonctionnaires, les notables musulmans (caïds, agas, bachagas)et les élites francisées, (hauts fonctionnaires, intellectuels de culture française) sont engagés auprès de la France et payent un lourd tribut pour cette fidélité, le FLN les menaçant de peine de mort s'ils ne démissionnent pas ou s'ils ne se démettent pas de leur mandat. Beaucoup sont égorgés pour ne pas avoir obtempéré.
Les anciens combattants, anciens militaires engagés (tirailleurs algériens, spahis, zouaves) et les musulmans mobilisés pendant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945, sont une cible privilégiée pour le FLN qui leur interdit sous peine de mort de porter leurs médailles et de percevoir leur pension de guerre. Nombre d’entre eux sont brûlés vifs dans le drapeau français.
Ces civils représentent environ 50 000 personnes à la fin de la guerre d’Algérie. Ce sont donc près de 280 000 personnes qui sont directement menacées de mort, soit plus d’un million de personnes si l’on y ajoute leurs familles. Du fait du refus du gouvernement français de prendre les mesures nécessaires pour les protéger, 150 000 d’entre elles sont assassinées dans des conditions attroces, après le 19 mars 1962, date officielle du cessez-le-feu. Après cette date, 25 000 pieds-noirs ont également été massacrés ou enlevés, sans avoir davantage été ni secourus ni recherchés. Ces deux chiffres sont les chiffres officiels donnés par André Santini secrétaire d’Etat aux rapatriés de 1986 à 1988.
Les pieds noirs
Le terme de Pieds-Noirs est apparu dans les années cinquantes pour nommer les recrues francaises originaires d'Afrique du nord. Il est aujourd'hui utilisé pour désigner les francais d'Algérie, cela depuis l'indépendance du pays.
Cette appellation curieuse n'a pas d'origine bien déterminée. Plusieurs hypothèses avancées s'opposent pour expliquer l'expression « pied-noir ».
-D'après le Grand Robert de la langue française, « pied-noir » est un nom masculin, dont le sens moderne, apparu vers 1955, est :
« Français vivant en Algérie (et considérant l'Algérie française comme sa patrie) ; puis Français originaire d'Algérie. Les pieds-noirs rapatriés.
Le seul groupe commun aux deux définitions est celui des Français d'Algérie descendants d'émigrants européens, et « rapatriés » dans les années 1960.
- D'après le cite "librairie pied-noir", les militaires du corps expéditionnaire français qui débarquèrent en Algérie en 1830, ainsi que les premiers colons venus d’Alsace, portaient des chaussures noires. Étonnés, les indigènes les auraient alors baptisés : les pieds noirs.
- Selon le même cite, il se dit aussi que cette expression vient des premiers vignerons qui foulaient le raisin de leurs pieds nus, qui se trouvaient ainsi imprégnés d’une sorte de teinture sombre, ou encore d’une teinture noire dont certains colons se badigeonnaient les pieds pour se protéger du paludisme.
.Source :metronews.fr
Pieds noirs quittant l'Algérie
Organition de l' Armée Secrète (OAS)
manifpn2012.canalblog.com
L'Organisation de l'armée secrète est connue à travers le sigle OAS. Il s'agit d'une organisation politico-militaire clandestine française , créée le 11février1961 pour défendre la présence française en Algérie par tous les moyens, y compris le terrorisme à grande échelle.
L'OAS est créée à Madrid, un an après l'échec de la semaine des barricades alors que le gouvernement français souhaite se désengager en Algérie. L'organisation nait lors d'une rencontre entre deux activistes importants, Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde, ralliant par la suite des militaires de haut rang, notamment le général Raoul Salan.
Le sigle « OAS » fait volontairement référence à l’Armée secrète de la Résistance. Il apparaît sur les murs d'Alger le 16 mars 1961, et se répand ensuite en Algérie et en métropole, lié à divers slogans : « L'Algérie est française et le restera », « OAS vaincra », « l'OAS frappe où elle veut et quand elle veut », etc.
Sur le plan pratique, il ne s'agit pas d'une organisation centralisée unifiée (il n'y a pas de hiérarchie). D'une façon générale, elle est divisée en trois branches plus ou moins indépendantes, parfois rivales : l'« OAS Madrid », l'« OAS Alger » et l'« OAS Métro »[2]
FLN (front libérateur nationaliste)
Le FLN est un parti politique independantiste algérien, créé en 1954 pour obtenir l'indépendancede l'Algérie face aux forces françaises. Ce parti est composé de six chefs populaires. Le FLN est doté d'une armée, d'un état major et ils pratiquent la torture: égorgement, démembrement, éventrement, élèctrocution, écartelement... Il pratique des attentats au sein même de la population algérienne comme le 1er janvier 1961 lors de l'explosion dans le théatre principal d'Alger. Leurs revendications sont l'indépendance de l'Algérie et l'expultion des pieds noirs français. Leurs cibles sont les personnes venant du continent européen ainsi l'armée francais. Leur connaissance du térrain (l'Oued et les différents reliefs) leur permet de tendre des embuscades aux forces millitaires françaises comme lors de l'embuscade des Gorges du Palestro.